2020 restera une année bien merdique !

Bien entendu, chacun a en tète cette satanée épidémie de Covid-19 qui à fortement impacté notre saison de pêche mais pas que... Confinement au printemps, puis plus d’eau dans les rivières pour la deuxième années consécutive, puis de nouveau re-confinement cet automne, de quoi rendre fou… 

La page se ferme sur cette saison, en espérant que 2021 ne soit plus son le signe de cette pandémie et que l’état général des rivières en France s’améliorent un minimum car chaque année c’est de pire en pire…  

Dans ce dernière article de l’année, je tenais aussi à vous souhaiter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle saison halieutique.

Que 2021 vous permette tout simplement de pratiquer en toute sérénité notre loisir pêche.

A bon(s) entendeur(s)...

Sandres actifs.

Je vais avouer que cet semaine nous avons eu la chance de tomber dans "le bon créneau".

Le "bon timing" est difficile à trouver et il faut dire que les poissons ne nous ont jamais attendu pour s'alimenter. Si le pêcheur n'est pas disponible ou prêt à s'y rendre, il doit se contenter de pêcher les restes. Parfois, avec un peu de chance, il peut profiter de l'euphorie mais bien souvent il a le droit à une seule et unique chance avant que le feu s’éteigne. La pêche du sandre est addictive et s'il est possible d'en prendre régulièrement en se creusant la tête et en se remettant sans cesse en question, les euphories se comptent sur les doigts d’une seule main. Quand on pêche le sandre, on sait que ce créneau est rare et qu'il ne dure jamais, la une semaine... Une semaine à se cacher pour égoïstement tenter de garder la chose secrète. D'un côté on a envie de la faire partager mais de l'autre on connaît toutes les convoitises que peuvent entraîner ce poisson. Le baver aurait entraîner des massacres !

Voici donc quelques photos d’une semaine des plus sympathique de l’année entre potes.

A bon(s) entendeur(s)...

Sandres pélagiques en verticale.

Cela fait déjà quelques temps que l’on entend parler de la pèche des sandres pélagiques en verticale et l’incroyable succès de cette méthode sur certain lac.

Après avoir pris contact avec le coussin "Bebess", rendez-vous a été pris pour une session de deux heures prés de chez nous. Arriver sur place, nous n’étions pas les seuls, 6 barques écumais le lac...

Leurres montées, échosondeur allumé et c’est parti pour la recherche d’écho décoller. Au bout de quelques minutes de navigation, j’ai vu apparaître une jolie banane sur l’écran du sondeur. J’ai présenté mon leurre environ 1,50 m au-dessus et le prédateur est instantanément monté pour l’attaquer. Boum ! La courbe de ma canne nous a tous de suite fait comprendre que c’était un poison sympa, et après un petit combat nous avons épuisé un joli sandre.

Mon coussin était excité "à mort" pensant que c’était "LA" méthode pour cartonner des jolis sandres. Bien sur il faut relativiser car il y a aussi des jours sans. Mais cette après-midi la, nous étions en période particulièrement favorable.

"Bebess" a raté quelques beaux échos. Il descendait son leurre trop vite et le présentait trop prés des poissons en insistant trop sur les animations. Je lui ai donné quelques conseils : il faut descendre le leurre 1,50 à 2 mètres au-dessus du poisson, l’immobiliser, puis juste donner un petit coup de "gigite" tous les 5 à 10 secondes.

Finalement, après une dizaine de minutes a scruter le sondeur, nous avons vu un écho des plus sympathique sur l’écran. Je lui dit : Celui-là est pour toi ! Ne descend pas trop profond, garde au moins 2 mètres de distance. "Bebess" s’exécute : descend son leurre souple à queue fourchée, le poisson monte, "gigite" et la touche ne c’est pas fait attendre. Le sandre s’est littéralement jeté dessus et quelques minutes plus tard il est dans l’épuisette numérique et repart dans son élément.

Que du bonheur ! le contra est largement remplis maintenant direction un apéritif des plus mérité.

En décrivant la technique tout paraît simple, des qu’un écho apparaît sur l’écran, descendez le leurre, arrêtez-le à 1,50 à 2 mètres au dessus et attendez la touche… Ce n’est pas plus compliqué que cela ! Mais comme souvent dans la pêche, sur le terrain ce n’est pas toujours aussi simple que cela…

A bon(s) entendeur(s)...

Pêche des canaux.

Quand on pêche les canaux (canal de bourgogne ou autre), il faut être à la recherche du moindre accident de terrain, de la moindre structure, de la moindre "anomalie" qui vient rompre leur régularité monotone.

C'est une approche plus subtile qu'il n'y parait. Il ne suffit pas de répéter les lancés pour déclencher des attaques. La précision est de mise car dans c'est petits milieux très riche en poisson fourrage, les carnassiers sont plutôt d'humeur paresseuse ! Postés le plus souvent, il faut les pousser dans leur retranchement histoire de joué sur la territorialité. Bien entendu, il y a des phases alimentaires ou l'on peut surprendre une chasse mais la plupart du temps rien ne décèle leurs présences.

Aujourd'hui, je vous présente une perche. Petit coup rapido juste se qu'il faut pour rentre la seule tape de la partie, sur ma fidèle E21. Armé d un petit "bass" et l’affaire est dans le sac ! Retour à la maison se réchauffer par ce qu’il commence à faire bien froid en ce moment.

A bon(s) entendeur(s)...

Petit coups du matin.

La température commence à se rapproché de la normalité pour un mois de décembre. Le poisson commence à bouger mais ça reste très compliqué…

Celui-ci n’aura pas résisté à mon leurre pour mon plus grand bonheur, une touche des plus sympathique et un souvenir a jamais figé sur pixel. J’ai tenté par la suite d’un peu poncer au brochet mais sans succès.

Malgré tout, une bonne petite fin de matinée malgré des conditions météo désastreuses.

A bon(s) entendeur(s)...