Alors qu'il m'était impensable de la rater il y a simplement quelques années, j'avoue y prêter finalement assez peu d'importance aujourd'hui. Trop de monde, trop de bruit...
Du coup, si je ne l'évite pas vraiment, je ne fais non plus pas trop d'effort pour me rendre disponible quand elle arrive. Je laisse alors la forme du moment décider.
Je passe à coté de potentiels bons moments mais peu importe.
Néanmoins, lorsque l'occasion se présente, j'évite à tous prix la foule à la mise à l'eau.
Donc, j'arrive très tôt ou très tard. Je pêche le plus possible aux "Big Bait". Si les petits brochets mâles sont sur les dents et qu'il leur en faut de toutes façons plus pour les dissuader de mordre, ce sont surtout les "Big Pike" qui retrouvent des forces qui m'intéressent.
Lorsque le tapage a fait son office, je recherche des poissons que le bruit et le mouvement incessant des pêcheurs ont rendu méfiants. Je mise sur des leurres qui ont déjà fait leurs preuves, la concurrence est rude ce jour là...
J'évite plus que tout de rentrer à la mise à l'eau aux heures de pointe... Ce lieu, en fin de journée, est souvent le théâtre de tristes spectacles dans lesquels les héros du jour exposent fièrement les cadavres desséchés de leurs prises.
C'est tout à fait légal mais formidablement déprimant !
A bon(s) entendeur(s)...
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